
Suite à la réforme des permis concernant les bateaux de plaisance à moteur qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2008, l’Association a été agréée par le Service de la Navigation de Strasbourg pour assurer les formations aux permis plaisance option côtière (ancien permis côtier), option eaux intérieures (ancien permis fluvial), extension grande plaisance en eaux intérieures (permis péniche), extension hauturière (ancien permis hauturier) et CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste) obligatoire pour l’utilisation d’une VHF, afin de permettre à ses membres de pratiquer leur loisir en toute sécurité. Ces formations sont assurées par des membres ayant obtenu l’agrément pour être formateur au titre de conduite des bateaux de plaisance à moteur.
Documents à consulter
canal déclassé PDF top présenté à la réunion du 8 novembre 2019 à la mairie de Marckolsheim
Travaux à la fin du mois sur le canal du Rhône-au-Rhin : tous à vélo !
Après dix ans d’attente, l’itinéraire cyclable Strasbourg-Marckolsheim-Colmar va enfin voir le jour. Les travaux commenceront le 31 juillet prochain. Le projet de remise en navigation du canal est en pourparler, à la grande joie des plaisanciers.
Les travaux de la future piste cyclable commencent fin juillet. La construction est financée par le conseil général du Bas-Rhin et les VNF.
Dix années ont été nécessaires pour régler les différends financiers, juridiques et moraux concernant la création de la piste cyclable le long du canal du Rhône-au-Rhin.
Les travaux concerneront la restauration du chemin de halage de la digue ouest du canal entre Friesenheim et Artzenheim. Cette restauration permettra à la fois de faciliter l’exploitation, la surveillance et l’entretien du canal mais aussi de développer un itinéraire cyclable long de 25 kms.
Deux entreprises locales vont s’y attaquer dès le 31 juillet, une fois le processus de nidification des oiseaux terminé. Les entreprises Vogel, de Scherwiller, et Burger, d’Erstein, assureront le chantier jusqu’au printemps 2011. Les 14,2 kms des 25 kms de la piste ainsi que la rénovation des ponts seront financés par le conseil général. Le montant s’élève à 1,2 M d’ €. Les VNF (voies navigables de France) prennent en charge les 10,6 kms restant. Le financement revient à 1 M €.
Le premier défrichage de la berge ouest est effectué de janvier à mars 2009. L’autre côté de la berge restera sauvage afin de respecter l’activité des pêcheurs ainsi que la faune. Seulement un petit chemin piétonnier sera tracé. Le conseil général veillera scrupuleusement à ce qu’aucun véhicule motorisé n’ait accès à la zone cyclable ou piétonne. Même les gros engins seront bannis du chantier.
La route a été longue et périlleuse avant que ce projet n’aboutisse. En 2000, un contrat plan prévoit une mise en circulation fluviale afin de développer le tourisme vert. Le projet est avorté par une loi d’août 2004 obligeant les VNF à transférer la compétence du tourisme et de la plaisance à la région. Les VNF abandonnent les travaux pour une durée illimitée. Le canal restera à sec pendant 9 mois.
En juin 2007, la compétence du canal est transférée de l’Etat à la Région. Gérard Simler, conseiller général du Bas-Rhin, écrit une lettre ouverte au président de la République, Nicolas Sarkozy, lors d’un conseil des ministres délocalisé à Strasbourg. Le projet est alors débloqué et pris en charge par le préfet, Jean-Marc Rebière.
Le premier défrichage de la berge ouest est effectué de janvier à mars 2009. Mieux encore, en janvier 2010, André Reichardt, président du conseil régional, affirme vouloir boucler le projet fluvial Etat-Région de remise en service du canal. Il s’y attaque avec l’aide de Guy Dominique Kennel, président du conseil général du Bas-Rhin. La réalisation de la piste cyclable a demandé de la patience, beaucoup de négociations et d’échanges.
Le conseil général fait au mieux pour satisfaire les intérêts de tous : pêcheurs, chasseurs, ligue de protection des oiseaux (LPO), éclusiers… Cette piste cyclable s’intègre au réseau cyclable européen, au « véloroute Rhin », mais c’est aussi « la colonne vertébrale d’un réseau où chaque village pourra se relier ».
Le projet cyclable sert également le projet fluvial puisque la construction de la piste facilite l’accès pour l’exploitation de la voie d’eau. Cela permettra de mécaniser, surveiller les écluses, le canal en général et de l’entretenir. Le projet fluvial, actuellement en pourparlers, pose quelques problèmes. Le financement s’élève à 14,4 M € et sera pris en charge par la Région et les VNF. Le conseil général ne s’investit pas dans la gestion du canal. Néanmoins, il manquait 1M € au projet pour qu’il soit réalisable. Ce problème est vite résolu. Guy-Dominique Kennel et Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin, ont donné leur accord pour verser ce million manquant. L’autre important problème est de savoir comment financer le fonctionnement du canal à l’année. Ce financement revient à 1 M € par an.
La solution envisagée est de regrouper l’ensemble des communes : la CUS-Sud de Strasbourg, les cantons d’Erstein, Marckolsheim, Colmar, du Ried… et de mettre en place un financement commun à hauteur de 60 centimes d’ euro par habitant, par an.
Des points d’animations sur les plus beaux sites du parcours sont en projet.
Ces deux trames -verte et bleue- offrent de nombreuses possibilités de développer le tourisme vert et d’animer la région. Le trafic fluvial sur le canal du Rhône-au-Rhin représentera près de 5000 plaisanciers à l’année. Des itinéraires de découverte seront proposés et des points d’animations sur les plus beaux sites du parcours sont en projet.
DNA SELESTAT MARCKOLSHEIM 24/07/2010 Mathilde Cesbron.